La Huawei Watch 3 Pro en version Elite se distingue par son boîtier et son bracelet ultralégers en titane! J’ai la chance de tester ce fleuron technologique depuis quelques jours avec différents smartphones, dont un Huawei Mate 40 Pro! Prise en mains d’un joyau cédé 599 francs en Suisse ou 599 euros en France.
Dès la prise en main, le très haut degré de finition de cette imposante montre connectée de luxe (46 mm) taillée pour fonctionner au moins cinq jours, voire 21 en mode économie d’énergie, surprend. De quoi donner des cauchemars aux ayatollahs des engrenages… Fiche technique de la version titane/céramique.
Cette version précommerciale animée par le fringant HarmonyOS 2.0, le système maison du Chinois, a nécessité une petite manipulation pour la mettre à jour avant son utilisation. Pour ce faire, j’ai été obligé de la connecter directement en Wi-Fi depuis son magnifique écran AMOLED. Quelle n’a pas été ma surprise…
Un écran tactile redoutable
En effet, je suis parvenu à saisir mon long mot de passe en une seule fois sans la moindre erreur. C’est dire la précision de l’écran tactile de 1,46 pouce (466 × 466 pixels, PPI 326) qui reste en principe éteint lors de son utilisation au quotidien.
Non seulement l’écran tactile est redoutable, mais l’ergonomie générale est plaisante. A droite, deux touches, dont une couronne rotative, permettent de zoomer et se balader dans les menus. Un geste de gauche à droite de l’écran permet de revenir en arrière et du haut en bas pour faire défiler les options.
Toujours dans le cadre de la mise en service, j’ai retiré un maillon du bracelet métallique sans trop de difficulté. Un mécanisme intégré dans plusieurs maillons permet d’en retirer le nombre voulu pour l’adapter à son poignet. Des éléments supplémentaires sont fournis dans le coffret. Une opération réussie en quelques minutes. Résultat: 110 grammes de titane et de céramique à mon poignet.
Une mise en marche simplissime
Après avoir mis à jour l’application santé sur un Huawei Mate 40 Pro, le jumelage des deux périphériques s’est opéré en quelques secondes. Ceci-fait. On commence par changer le cadran de la montre pour se faire plaisir… On constate que nombre d’entre eux sont payants.
La montre complètement chargée (sans contacts par chargeur magnétique), je l’ai testée au cours de différents exercices, notamment de petites marches dans mon quartier et à l’occasion d’un tour à vélo d’une quarantaine de kilomètres qui m’a fait passer par toutes les corniches du Lavaux… Chaque kilomètre, une voix américaine résume l’avancement de son entraînement.
Des indications plutôt fiables…
J’ai comparé régulièrement les valeurs de cette Huawei Watch 3 Pro avec celle de ma Polar Vantage V2 couplée à un capteur cardiaque thoracique. Malgré un léger retard, je dois dire que j’ai été plutôt surpris en bien par les valeurs affichées. Plutôt précis même si parfois les valeurs différentes tout de même un peu…
Côté distance parcourue, j’ai constaté une différence d’environ 5% entre les deux modèles. Je vais donc poursuivre mes investigations pour tenter de me faire une idée plus précise sur les valeurs affichées par les deux garde-temps connectés.
Et tout le reste…
Mais cette Huawei Wacth 3 Pro ne se limite pas qu’à monitorer des parcours en vélo, en courant ou à marche à pied. Elle est non seulement capable de suivre une centaine sports, mais peut aussi afficher la température de votre corps, mesurer votre état de stress ou encore évaluer la concentration en oxygène de votre sang. Elle permet aussi de piloter sa musique, notamment sur les Huawei FreeBuds 4 (test suivra…).
Etanche jusqu’à 50 mètres, ce garde-temps multimédia est aussi taillé pour se connecter à la 4G. Au moment d’écrire ces lignes, je suis en contact avec mon opérateur, l’Américain Sunrise UPC, pour tenter de migrer une eSIM. Une fois connecté, il est capable d’appeler les contacts de son propriétaire en cas de chute… A suivre…
Xavier Studer