Avec un peu de retard sur les pays de l’Union européenne, la Suisse a introduit le 1er juillet un nouveau système de localisation en cas d’urgence avec des informations supplémentaires. Grâce aux technologies AML et l’eCall 112, les secours devraient ainsi pouvoir intervenir plus rapidement et efficacement.
Mais de quoi parle-t-on? Lors d’un accident avec un véhicule récent, ce dernier transmet des informations, comme prévu par la loi. Il est aussi possible d’envoyer manuellement ces indications manuellement depuis une touche SMS sur le tableau de bord. Il est aussi possible d’utiliser ces technologies depuis son smartphone.
Système de localisation précis
En effet, la majorité des smartphones dispose d’une fonctionnalité de localisation par différents systèmes satellites (style GPS) ou par le Wi-FI, compatible avec le système de localisation mobile avancée ou EML, développé en Grande-Bretagne, selon cet article de Wikipédia.
Lorsqu’on compose un numéro d’urgence, ces informations de localisations doivent être transmises automatiquement à la centrale d’alarme. Parfois, ces indications peuvent permettre de localiser les appels avec une précision de quelques mètres, ce qui accélère évidemment l’intervention des secours.
L’eCall 112 dans les automobiles
Du côté des la mobilité, les véhicules récents sont équipés de manière à déclencher un appel d’urgence au numéro 112 (eCall 112) en cas d’accident. Et là aussi, depuis le du 1er juillet, les informations sur l’accident transmises par le système de bord du véhicule doivent être mises à disposition des centrales d’alarme.
«Ces informations comprennent notamment le type de véhicule, le moyen de propulsion et le sens de marche. Avec la dernière révision de la loi sur les télécommunications (art. 20 LTC) et de l’ordonnance sur les services de télécommunication (art. 29a OST), le Conseil fédéral a créé les bases légales pour ces applications en Suisse», selon ce communiqué de l’Office fédéral de la communication (OFCOM).
Opérateurs dans le coup
Les opérateurs télécoms ont mis en œuvre ces nouvelles directives en collaboration avec les organisations de secours et l’OFCOM. Dans le cadre de la mise en œuvre technique, il est apparu que dans certains cas le marché ne proposait aucune solution standardisée adaptée à la Suisse.
Selon le même texte, le Conseil fédéral a donc reporté de six mois la date initialement prévue pour l’entrée en vigueur de la disposition de l’ordonnance en la fixant au 1er juillet 2022. Les centrales d’alarme qui ne sont actuellement pas en mesure de recevoir et traiter ces informations doivent s’adapter d’ici au 31 décembre 2023.
XS
C’0est quand même fou tous ces appareils qui nous traquent en continu, même les bagnoles maintenant! Mais où ça va s’arrêter<? on finira par nous mettre une puce dans le corps si ça continue comme ça! De préférence dans la tête, histoire de pouvoir surveiller nos pensées. Mare, mare, mare! Tout ça devrait être illégal!
En cas d’accident, c’est quand même une très bonne chose. On peut ne pas vouloir tout partager avec les nouveaux médias, mais si vous en avez besoin un jour, vous pouvez être sauvé.
Je me permets de nuancer un peu vos peurs transhumanistes : pas besoin de moyens aussi invasifs que des implants, lorsqu’on transmet de son plein gré une myriade d’informations à une myriade de compagnies inconnues. La solution est pourtant relativement simple : abandonner Facebook, Whatsapp, Instagram, Google et Apple pour se tourner vers des outils libres, tout aussi fonctionnels. Un bon point de départ : le site alternativeto.net permet de trouver des alternatives à un logiciel qu’on utilise, quelle que soit sa plateforme. Il suffit de spécifier certains critères (OS, license open-source) pour se voir proposer d’autres applications.
Les voitures ont cette technologie depuis des décennies. Si tu ne veux pas etre suivi, n’utilise pas de smartphone ou de voiture. En les utilisant, tu accepte le suivi, ce n’est pas illégal.
C’est l’aspect obligatoire qui entre en vigueur en Suisse le 1er juillet pour les nouveaux véhicules. Ma voiture, une Skoda Scala (la VW Golf de Skoda), est sortie en 2019 et possède déjà ce système d’e-call. Ce système transmet aussi des informations sur le choc (le nombre de G encaissé), le nombre de passagers dans le véhicule, le nombre de personnes attachées, etc…. Le but est de donner aux secours les informations nécessaires pour déclencher le dispositif de secours adapté.
A noter que ce système n’est valable que 10 ans. Ensuite, il faudra payer un abonnement optionnel pour continuer à avoir ce système.
Autre nouveauté dans les voitures, c’est la “boîte noire” obligatoire. Bcp de médias ont mal communiqué en indiquant qu’ils s’agissait d’un nouveau dispositif. En fait, ce boîtier existe depuis les années 1990. En 2006, la quasi intégralité du parc auto suisse était déjà équipée de cette enregistreur d’accidents. La nouveauté est que les données de cet appareil doivent être ouverts et disponible via la prise diagnostique du véhicule.
Source : https://revueautomobile.ch/2022/03/16/les-boitiers-de-la-verite/
Sinon, il y a aussi les applications echo112 et de la REGA qui permettent la géolocalisation via les smartphones. Je crois que echo112 a été initialement développé par une équipe du CHUV. Aujourd’hui, c’est une application qui peut être utilisée pour tous les secours (117, 118, 144, 112, etc…).
C’est 2 applis indispensables sur nos smartphones, même si on espère ne jamais en avoir besoin.
Moi je suis surpris dans l’autre sens. Des applis qui n’en ont pas besoin peuvent nous traquer régulièrement (jeux, applis de calendrier, etc..) mais par contre quand c’est une question de vie ou de mort, les centrales d’alarme ne pouvaient même pas nous situer ? Jusqu’à quand un tel retard ?