Suivre des dizaines, voire des centaines de sites internet, n’est pas chose aisée à moins de disposer des technologies nécessaires. Lorsqu’ils sont disponibles, les flux RSS sont là pour ça. Et quand ils ne sont pas ou plus là, Feedly et ses algorithmes ou intelligence artificielle (IA) prennent le relais. Test multimédia…
Utilisateur de Netvibes depuis une éternité, je regrette depuis plusieurs années la disparition de son service VIP. J’ai donc récemment décidé de prendre le taureau par les cornes pour passer sur un autre agrégateur de flux. Mon choix s’est porté sur Feedly, notamment parce que je possédais déjà un compte depuis pas mal de temps…
De Netvibes à Feedly!
En deux temps, trois mouvements j’ai exporté mes flux RSS de Netvibes sous forme de fichier XML. Après l’avoir rebaptisé en OPML, j’ai retrouvé en quelques secondes tous mes flux RSS de dizaines et de dizaines de sites spécialisés, de sites d’informations généralistes, etc.
Avec l’aide de Feedly, j’ai ensuite profité de cette migration pour développer différentes veilles, dont celle de l’actualité générale. J’en ai profité pour rajouter les quelques sites qui ne sont plus capables aujourd’hui de produire des flux RSS en raison de leur incompétence numérique…
Une offre payante pour plus de fonctions
En effet, générer un flux RSS est d’une simplicité déconcertante depuis n’importe quel CMS, puisque cette technologie a été développée il y a environ 25 ans à cette fin… Malheureusement, certains webmasters ne semblent aujourd’hui plus suffisamment branchés pour proposer ce service de base. Restent tout de même des milliers, voire des centaines de milliers de flux dans le monde…
Dans tous les cas, pas de panique. Feedly a pris les choses en main il y a plusieurs années déjà pour permettre de générer des flux RSS pour les sites internet ne le permettant pas. Pour en bénéficier, il faut s’abonner à l’offre payante Pro+ à 99 dollars la première année, puis à un peu plus de 140 dollars, hors promotion…
Pour ce tarif, Feedly ne propose pas que son excellent générateur de flux, ou la possibilité de suivre jusqu’à 2500 flux RSS, mais propose encore différentes solutions boostées à l’IA pour nettoyer les flux, par exemple en supprimant les doublons ou en améliorations le monitoring grâce à des flux optimisés.
Corriger les flux agrégés avec l’IA
Une option très intéressante permet par exemple de suivre tous ses flux, voire l’ensemble des flux répertoriés par Feedly par mots clés. Mieux, avec des opérateurs booléens, il est possible d’affiner son monitoring, en précisant notamment que certains mots clés doivent figurer dans le titre. On peut aussi exclure certains termes ou certains flux indésirables.
Mieux, on peut donner des indications à l’IA pour lui signaler des articles très pertinents ou au contraire peu appropriés. On peut ainsi des flux spéciaux boosté à l’IA pour prioriser ses contenus sur le long terme.
Recherche par mots clés
En plus de cela, pour réagir rapidement à certains besoins, il est possible d’utiliser la «Power Search» pour rechercher des mots clés spécifiques à la volée aussi bien dans ses flux que plus largement au travers de Feedly, qui propose aussi de multiples paquets de flux à suivre.
Feedly permet par ailleurs de partager facilement des contenus par mail sur LinkedIn ou Twitter, sans parler de WordPress. Il est aussi possible de configurer des sortes de tableaux pour épingler les articles que l’on souhaite ne pas oublier. Il est aussi possible de créer une liste de favoris ou de lire certains articles plus tard.
Enfin, et c’est très important, il est possible de trier les articles du plus récent aux plus anciens ou l’inverse, voire d’afficher en tête les plus populaires. Pour terminer, si l’on ne souhaite consulter que quelques titres ont choisira l’affichage magasine alors que le super utilisateur se tournera plutôt vers les titres et le mode le plus compact possible… Pas de doute, Feedly est un must dans notre société numérique de l’information.
Xavier Studer
Merci. Inoreader est pas mal aussi, mais feedly semble plus fort en ai.
Je suis resté à netvibes, mais c’est vrai qu’il manque la recherche dans les flux