Swisscom cherche des start-ups deeptech d’ici la mi-juin 2023. Les trois meilleures bénéficieront d’un programme de «business acceleration» dans la Silicon Valley. Un investissement ou une collaboration avec Swisscom sont aussi à la clé, selon le premier opérateur du pays, qui collabore avec l’incubateur Venturelab.
Selon Swisscom, «le premier ordinateur personnel a été inventé en Suisse, mais la recherche de financement est restée vaine. Tout près de San Francisco, une région a su saisir cette opportunité et devenir la Silicon Valley. Cette problématique reste d’actualité: la Suisse est championne du monde en matière d’inventions, mais peine à suivre le rythme pour financer la croissance des jeunes entreprises».
Cap sur les «deeptech»
Depuis 2013, Swisscom, qui a aussi tout à y gagner en termes de communication et de réputation, essaie de soutenir les start-ups dans leur phase de croissance. À cette fin, il organise l’édition 2023 de son Swisscom StartUp Challenge, selon ce communiqué de presse publié mardi.
Les start-ups deeptech sont des entreprises disruptives, qui développent des techniques fortement novatrices, indique Wikipédia. Selon l’opérateur, avec leurs solutions destinées à l’industrie, la robotique, l’aéronautique, la fintech, les villes intelligentes, par exemple, elles contribuent activement aux enjeux de société comme la protection du climat, la formation et l’attractivité économique.
Rendez-vous le 11 juin!
«Les start-ups ont jusqu’au 11 juin 2023 pour postuler au Swisscom StartUp Challenge. Parmi les candidatures reçues, dix jeunes entreprises seront sélectionnées et invitées à pitcher leur concept en septembre 2023», selon le même texte, qui renvoie sur ce site internet dédié.
Un jury d’experts désignera trois gagnants. Elles pourront bénéficier d’un programme de «business acceleration» sur mesure au Swisscom Outpost de la Silicon Valley. Une opportunité déjà offerte jusqu’ici à 50 jeunes pousses. Les lauréates pourront également espérer un investissement ou un partenariat commercial avec Swisscom, ce qui peut être un sacré atout, du mois sur le court terme.
XS
Dans notre monde, cette course folle à la rupture technologique est absurde. Encore hier les médias disaient que la Suisse ne pouvait pas vivre comme ça. Quelle folie!
Pas d’accord, c’est pas en restant scotché à ses anciennes habitudes que l’on va changer les choses. Mais réfléchissez, bon sang!
Toute la difficulté de l’acceptation des nouvelles technologies, c’est forcer le changement d’habitude. Je me rappelle encore en 2010 quand la majorité me disait “je n’ai pas besoin d’un smartphone, je préfère lire mes emails sur mon ordi”.