Dès que l’application ChatGPT+ a été disponible sur iOS en Suisse, un internaute, que je remercie encore, me l’a signalée. J’ai évidemment commencé à tester immédiatement cette énième mouture en parallèle du conventionnel ChatGPT+, constatant au passage une véritable désolation sur le boulevard, puisque ces outils soit disant «intelligents» sont dignes de la «roulette russe».
En effet, lorsqu’on constate que ChatGPT+ n’est parfois même pas capable de répondre à des questions sur son fonctionnement, on ne peut que s’interroger. Pour l’heure, ChatGPT+ doit être simplement considéré comme une potentielle source supplémentaire de «fake news», malgré son utilité évidente…
«Fake news» ou non?
Pour revenir à l’application mobile, il est intéressant de constater que l’on peut paramétrer une langue par défaut, comme le français. Nécessaire pour pouvoir tirer profit de la reconnaissance vocale Whisper d’OpenAI, qui permet de se la jouer comme avec le moribond Cortana, le peu convaincant Siri ou le décevant Google Assistant. (D’autres échecs en matière d’intelligence artificielle, IA).
Sur l’application, on retrouve son historique et on peut donc questionner ChatGPT+. Attention, il faut prendre garde à chaque requête d’activer GPT-4 pour utiliser le maximum de potentialités de ChatGPT, sans accès au web.. Mais à quelle fin puisqu’on ne sait jamais si ce qu’il propose est correct ou non. Autant utiliser Google et se tourner vers des sources officielles ou vers Wikipédia.
Et toujours des problèmes d’accès
Si jusqu’ici j’ai utilisé avec enthousiasme ChatGPT pour résumer des textes (en connaissant évidemment le contexte et les informations de base), je dois avouer que j’ai été déçu, sur la version ordinateur, de ne pas pouvoir lui donner en pâture des informations de PDF, voire celles de «web-publications», dont il ne reconnait pas les textes. S’il fallait encore un exemple pour affirmer que celles-ci sont une erreur.
Bref, même si sous certaines circonstances ces outils peuvent être très précieux, ils nécessitent un esprit critique aiguisé et sont encore limités par certaines restrictions techniques. Fondamentalement, la technologie utilisée va certainement continuer de générer d’innombrables «fake news» pourrissant encore davantage notre société de l’information.
Bref, alors que le boulevard s’agite démesurément, je pense qu’il faut en appeler à un peu plus de retenue par rapport à ces algorithmes souvent bogués jusqu’au trognon… Imaginez une voiture qui ne freinerait qu’une fois sur deux… Comment peut-t-on tolérer autant de laxisme dans le domaine informatique?
Xavier Studer
Lorsque ces IA génératives apprendront du web avec des pages ou News écrites avec des IA génératives, etc…. Nous allons voir émerger la consanguinité et déficience artificielle.
Un avocat a cité 6 fausses affaires inventées par ChatGPT, l’outil d’IA conversationnelle développé par Open AI.
« Pour certains analystes, cette affaire est un exemple des défis posés par l’intelligence artificielle, qui peut produire du contenu crédible, mais faux. Il est important de vérifier les sources et de faire preuve d’esprit critique face aux informations générées par l’intelligence artificielle. »
Source developpez point com
Comment déterminer une source fiable ?
Sachant que l’humain a aussi ces défauts et qualité même dans les meilleures sources ?
Yin & Yang sont indissociable.
Quid de la véracité dans ces cas là si vous n’étiez pas sur place pour voir le fait/action en face dans le bon angle de vision pour être sûr à 100% ?
C’est comme le baiser au cinéma, vrai ou faux baisé ? Certains sont vrais et d’autre sont totalement faux. Tout est une question d’angle/point de vue. Personne n’est 100% impartiale, personne n’est vrai ou faux à 100% , quoique.
Le slogan « 100 % des gagnants ont tenté leur chance ».
Une simple erreur de saisie peut changer une information vraie en faux ! Quand bien même l’auteur ne l’a pas fait exprès du tout.
Seule une correction volontaire avec la mention de ce qui a été changé pourra changer la donne.
Sans compter ceux qui font des traductions qui peuvent déformer le sens d’une phrase à son inverse.
Bref, nous ne sommes pas prêt de voir le bout du tunnel.
Ces nouvelles IA génératives ont peut-être leur utilité dans le domaine artistique si on veut créer des images ou des poésies. Elles permettent également de nous indiquer comment effectuer des tâches simples et d’avoir des discutions d’ordre général. Mais en dehors de cela, elles sont inutilisables dans le monde professionnel car elles n’arrêtent pas d’inventer des fausses infos. Les articles sur le net qui veulent nous faire croire que ces IA vont bientôt remplacer pleins de métier ne sont pas sérieux.
L’IA c’était plus drôle lorsqu’ils appelaient « bots », je ne vois toujours pas d’où vient la partie « intelligence ». Il y a une base de données monstrueuse derrière, des réponses plus en accord avec les termes entrés par l’utilisateur, mais ça reste des « bots ». Ça ne mérite pas encore de s’appeler intelligence artificielle.