Télécoms, roaming: une étude de l’OFCOM très instructive!

  • Dernière modification de la publication :01/06/2023
  • Commentaires de la publication :2 commentaires
Télécoms et roaming. Image: Bing.
Télécoms et roaming. Image: Bing.

Le marché de la téléphonie mobile et les coûts de l’itinérance sont suivis de près par l’Office fédéral de la communication (OFCOM). Fin 2022, 84% de tous les utilisateurs de services mobiles ont fait le choix d’un abonnement. Ce pourcentage augmente constamment depuis des années… Mais la majorité de ces sésames ne contiennent toujours pas de roaming.

Pour revenir à l’ensemble du marché, le nombre d’utilisateurs de cartes prépayées a régressé au fil du temps à 16% au dernier trimestre 2022. Il culminait encore à plus de 22% au premier trimestre 2021. C’est dire à quel point, tous opérateurs confondus, cette évolution est rapide.

Itinérance: 38% des abos avec des données

Sur un total de près de 10 millions d’abonnements en Suisse, on en dénombrait, fin 2022, 3,8 millions incluant un volume d’itinérance. Ces dernières années, leur nombre a augmenté plus rapidement que celui des abonnements sans volume d’itinérance (tarif standard), selon le même rapport.

Dans le détail, «en 2021 et 2022, le nombre d’abonnements incluant un volume d’itinérance a augmenté de 1,3 million d’unités, contre 0,75 million d’unités en plus pour les abonnements proposant l’itinérance au tarif standard», selon le même texte de l’OFCOM.

Quelle utilisation du roaming?

Depuis 2021, l’OFCOM peut également déterminer le nombre de clients qui ont effectivement utilisé l’itinérance au cours d’un trimestre. En règle générale, une majorité des clients recourent à des services en itinérance durant le trimestre d’été, comme détaillé ci-dessous.

En 2021 et en 2022, le pourcentage de clients ayant passé des appels en itinérance s’élève à respectivement 38% et 42%. En revanche, durant le trimestre d’hiver, ce pourcentage est tombé à 23% en 2021 et à 25% en 2022, selon le même fichier PDF disponible à cette adresse et reproduit ci-dessous.

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Cet article a 2 commentaires

  1. Ernesto

    Merci pour le rapport. Mais le mieux est de couper son smartphone à l’étranger pour éviter toutes les mauvaises surprises. le pire ce sont des pays touristiques comme l’egypte ou cuba ou on se fait avoir!

    1. Kevin V.

      Couper son smartphone, c’est peut-être un peu extrême, surtout qu’on pourrait avoir besoin d’être joignable durant le séjour.

      Le mieux à mon sens si on n’a pas de forfait Internet à l’étranger est de couper le roaming ! C’est une option présente sur (tous ?) les téléphones.

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