Swisscom lorgne du côté du juteux marché des assurances

  • Dernière modification de la publication :25/11/2023
  • Commentaires de la publication :17 commentaires
Swisscom en assureur? Image: DALL-E3.
Swisscom en assureur? Image: DALL-E3.

L’opérateur historique suisse envisage de se lancer sur le marché des assurances, suscitant des réactions négatives de la part des sociétés privées. Cette diversification s’inscrit dans la stratégie de Swisscom pour compenser la baisse des revenus dans le secteur des télécommunications.

Le géant bleu prévoit de lancer progressivement différents types d’assurances à partir de 2024, selon plusieurs articles de presse. L’entreprise confirme qu’elle ne limitera plus son offre à la vente d’abonnements de téléphonie mobile, de connexions internet ou de décodeurs TV.

Nouvelle pompe à fric en vue?

Une porte-parole souligne que l’opérateur propose déjà une assurance appareils et une cyber-assurance. Swisscom étudie actuellement une extension de l’offre pour répondre aux besoins des clients en matière de solutions simples et numériques, est-il notamment indiqué sur Blick.ch, reprenant un article de l’Aargauer Zeitung.

Un tel positionnement surprend compte tenu du mandat historique de l’opérateur historique qui essaie par tous les moyens de maintenir son volume d’affaires. Dans ce but, il avait racheté Fastweb en Italie qu’il présentait jadis en coulisse (sic) comme une vraie pompe à fric.

Inquiétudes des concurrents privés

Les concurrents privés ne voient pas cette diversification d’un bon œil. Ils craignent que Swisscom, majoritairement détenu par l’État, bénéficie d’un avantage concurrentiel en se lançant dans le secteur des assurances. Ils estiment que la proximité de Swisscom avec l’État pourrait créer des distorsions sur le marché et nuire à la concurrence.

Si Swisscom doit se diversifier pour compenser la baisse des revenus dans le secteur des télécommunications et l’informatique, on ne peut que s’interroger sur cette évolution. Visiblement, le très rentable marché des assurances fait saliver Swisscom qui ne doute décidément de rien.

XS avec Perplexity.ai

Cet article a 17 commentaires

  1. Bernard

    Swisscom est une pompe à fric depuis toujours, ce sont restés des fonctionnaires malgré la soit disant privatisation.

    On a vu quand Sommaruga à voulu y mettre un de ses amis dans les hautes sphères il y a 1 an, c’est pas pour rien.

    Si Swisscom est trop cher depuis toujours, ses assurances le seront aussi.

  2. Bernard

    Dites voir, Mr. Studer, vos articles sont souvent signés avec l’aide d’une IA.

    Cela me laisse perplexe.

    Vous qui les critiquiez tellement depuis toujours… votre point de vue a donc bien changé.

    Il n’en reste pas moins que ces IA ont été entraînées sur la masse moyenne d’écrits d’humains moyens, et maintenant surentrainés aussi par les écrits ajoutés des autres IA, la consanguinité artificielle guette….

    1. Mon point de vue n’a pas changé d’un millimètre, non. Les technologies présentent toujours des avantages et des inconvénients. Il faut savoir les utiliser avec raison et pour ce faire garder un œil critique, voire très critique en ce qui concerne l’IA. C’est parce que j’utilise ces technologies tous les jours depuis très longtemps que mon avis est probablement un peu plus fondé que celui du boulevard…
      On pourrait en dire autant du numérique et de la numérisation avec cette pléthore d’experts qui n’y connaissent rien!

      1. Charbon

        Monsieur Studer,
        Je me suis souvent posé les mêmes questions que Bernard. Par ailleurs, je vous comprends comme blogueur et je pense, comme vous, que les technologies sont là pour qu’on s’en serve.
        Seulement avec les IA, il s’agit d’un modèle de langage qui ne cite pas ses sources ou qui, quant on lui demande de le faire, se réfère à des sources introuvables ; ce qui laisse à penser qu’elles n’existent probablement pas.
        Dès lors, comment avoir une position critique si on n’est pas spécialiste du sujet traité ?
        Le risque d’erreur reste constant, même pour les plus expérimentés du point de vue technologique.

        1. Si,si, certaines IA génératives citent leurs sources. Perplexity.ai, par exemple. Méfiez-vous de ce que radote le boulevard…

          PS. Faut-il encore utiliser ces IA pour les connaître et savoir ce qu’elles font…

          On ne doit utiliser ces IA que si l’ion peut juger du résultat. Par ailleurs, les experts en la matière (IA) n’ont aucune crédibilité pour des questions de conflits d’intérêts… Ils ne font souvent que du marketing.

          1. Charbon

            Merci Monsieur,

            Je ne m’appuie pas sur des ragots de boulevard. Mais, votre indication m’intéresse et je vais probablement essayer avec Perplexity.ai, en espérant que, en matière de sources, le résultat soit plus probant.

            Petite précision relative à votre PS. : je suis des travaux d’étudiants qui, comme moi, recourent quasi quotidiennement à Chat GPT et qui constatent ses limites en termes de sources.

      2. Patrick

        donc, concernant le numérique et la numérisation, vous vous prétendez plus experts que d’autres ? lesquels par exemple (on parle d’experts)?

        1. Bientôt 30 ans d’analyse et de traitement de l’actualité numérique, tout en participant à quelques développements amusants. Et je rappelle que la numérisation a commencé il y 70 ans. Aujourd’hui presque tout est numérique, pour mémoire.

  3. Carmelo MELI

    Hé oui, quand je vais chez le médecin c’est pour contracter un prêt 🤪 On marche sur la tête dans se monde🤬

  4. Charbon

    Je me suis souvent posé les mêmes questions que Bernard. Par ailleurs, je vous comprends, Monsieur Studer, et je pense, vous que les technologies sont là pour qu’on s’en serve.

    Seulement avec les IA, il s’agit d’un modèle de langage qui ne cite pas ses sources ou qui, quant on lui demande de le faire, se réfère à des sources introuvables ; ce qui laisse à penser qu’elles n’existent probablement pas.

    Dès lors, comment avoir une position critique et une distance, à fortiori quand on n’est pas spécialiste du sujet traité ?

    1. Il est effectivement dangereux d’utiliser certaines IA génératives pour explorer des sujets que l’on ne connait pas.

      1. redge

        Une assurance maladie 50%moins cher de base
        Sera une vraie pl et 75% des assurés vont signer numériquement leur contrat immédiatement pour fin 2024

  5. Grand

    Mais de quel genre d’assurance Swisscom souhaite proposer ? Et oui forcément, les acteurs privés ne voudraient d’une part ne pas rencontrer une concurrence déloyale mais venant d’un marché qui est basé sur ce principe…

  6. Patrick

    si swisscom se lance dans les assurances, la confédération doit ENTIÈREMENT se retirer de cette entité ! ce prestataire de services télécommunications est trop soutenu par le conseil fédéral, ce qui est déjà une grande entrave à la concurrence ! Monsieur Studer qui, à l’émission forum, critique le service client sunrise (comme d’hab) alors que 20 Minutes l’a cité comme bon selon les clients. du fait que licenciements en début d’année prochaine, si cette société avait les mêmes avantages que swisscom avec la confédération, peut-être que y’aurait pas ces licenciements !??
    les PTT étants morts depuis bien des années, la confédération doit cesser de soutenir la poste et swisscom vu qu’ils sont passés dans le secteur privé si on veut parler de véritables concurrences.
    si swisscom peut se lancer dans les assurances, faudra aussi laisser la distribution du courrier à d’autres sociétés (deutch post, par exemple) vu que y’a toujours le monopole imposé pour la poste suisse alors que, déjà dit, société privée !
    ça devient du n’importe quoi. un fai qui veut se lancer dans le juteux marché des assurances. quand on voit ce que la poste vend dans ses offices encore ouverts, y’a de quoi pleurer sur nos services “publiques” qui ne le sont plus.

    1. Marco

      Il y a de quoi réfléchir

  7. Marco

    Une préoccupation supplémentaire concerne le refus de clients basés à Genève en raison de la nature non lucrative de leurs factures, cela m’est arrivé, Cette approche peut potentiellement affecter la réputation de Swisscom en tant que fournisseur de services équitables.
    Plutôt que de se diversifier dans de nouveaux domaines tels que l’assurance, il serait peut-être plus judicieux que le top management examine de près ces problèmes internes. Se pencher sur la gestion des factures et revoir les politiques actuelles pourrait améliorer la satisfaction client et renforcer la base de clientèle existante.
    Il est préoccupant de constater que les managers semblent fatigués et que la stratégie à long terme manque de clarté. Les réductions d’effectifs peuvent intensifier cette situation. Un leadership régional épuisé peut avoir un impact significatif sur la motivation et l’efficacité de l’équipe.
    Il est important que Swisscom trouve un équilibre entre la diversification et la résolution des problèmes internes pour assurer la stabilité et la croissance à long terme.”

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