Les investissements massifs de Microsoft dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) générative, notamment au travers de son partenariat avec OpenAI (ChatGPT) ou sa participation dans la jeune pousse hexagonale Mistral soulèvent des questions sur l’avenir de l’open source dans le secteur de l’IA. Elon Musk est lui-même intervenu! En Suisse, Infomaniak observe.
Figure technologique emblématique et controversée, le milliardaire a porté plainte contre OpenAI et ses fondateurs, craignant qu’ils ne servent davantage les intérêts des actionnaires de Microsoft qu’une véritable avancée pour l’humanité. Cette situation met en lumière une tension croissante entre les principes de l’open source, qui prônent la liberté et l’accessibilité du code, et les stratégies commerciales des géants de la technologie.
L’open source détourné
L’open source, qui a parfois été le fer de lance de l’innovation et de la collaboration dans le développement logiciel, semble détourné. Les investissements de Microsoft dans OpenAI, évalués à plusieurs milliards de dollars, illustrent une tendance à la privatisation des avancées en IA, éloignant potentiellement ces technologies des principes de partage et d’accessibilité qui caractérisent l’open source.
L’objectif initial d’OpenAI, comme son nom l’indique, était de développer une intelligence artificielle ouverte et bénéfique pour tous. Cependant, les récents investissements de Microsoft semblent orienter l’entreprise vers des objectifs bassement commerciaux, éloignés de cette vision altruiste.
Petite levée de boucliers
Face à ces enjeux, un retour aux principes de l’open source dans le développement de l’IA apparaît non seulement souhaitable, mais nécessaire, selon différents observateurs. Cela permettrait de garantir que les avancées en IA bénéficient à l’ensemble de l’humanité, plutôt qu’à une poignée d’acteurs économiques, dont la morale reste floue.
L’alliance entre Mistral et Microsoft a récemment marqué un tournant, mettant fin à l’illusion de l’indépendance technologique européenne. Cette collaboration a suscité des inquiétudes quant à la capacité de l’Europe à maintenir une souveraineté technologique face à la domination des géants américains de l’IA.
Mesures en Europe et en Suisse?
Face à ces défis, le continent a commencé à réagir. La Commission européenne a lancé une enquête sur l’investissement de Microsoft dans Mistral, soulignant les préoccupations concernant l’impact de tels partenariats sur l’innovation et la concurrence. Cette démarche s’inscrit dans un effort plus large de l’UE pour réguler le secteur de l’IA.
En Suisse, Infomaniak, qui propose des services dérivés de Mistral se veut rassurant. «Nous suivrons cela attentivement et cela n’empêche dans tous les cas pas au modèle actuel de continuer à fonctionner comme il est entièrement propulsé sur nos infrastructures. Il y a quelques mois encore, Mixtral n’existait pas encore, c’est un domaine qui bouge énormément», nous a indiqué Thomas Jacobsen, responsable communication.
Les investissements de Microsoft dans OpenAI et d’autres sociétés soulèvent des questions fondamentales sur l’avenir de l’open source et l’orientation du développement de l’IA. Par ailleurs, plus fondamentalement, quand on voit comment Microsoft intègre l’IA dans ses produits, on se dit que le résultat est assez lamentable pour l’instant.
XS avec Perplexity.ai
Mistral AI, est-ce du vent virtuel dans les nuages virtuel et véritable tuyauterie de l’internet ?
Il semble qu’Infomaniak utilise un modèle de cette startup! Donc ce n’est pas du vent!
Et quand Musk a racheté Twitter, il s’est préoccupé de l’utilisateur lamda ?? Non mais !