Sunrise Business, en collaboration avec Amazon Web Services (AWS) veut accélérer la transition des petites et moyennes entreprises (PME) suisses vers l’informatique nuagique (cloud). Cette démarche s’inscrit dans une tendance globale où les entreprises cherchent à moderniser leur infrastructure informatique et à bénéficier de la flexibilité que le cloud peut offrir.
Les PME clientes de Sunrise Business pourront désormais accéder à des packs de produits modulaires, conçus pour répondre à leurs besoins spécifiques en matière de connectivité et de services cloud. Ces solutions mettent l’accent sur la sécurité, le confort et la tranquillité d’esprit, des aspects cruciaux pour les entreprises qui migrent leurs données et applications sensibles vers le cloud, selon un communiqué de presse.
Un accompagnement personnalisé
L’antenne Business de l’opérateur américain basé à Zurich veut se positionner comme un interlocuteur unique pour ses clients, les accompagnant à chaque étape de leur parcours vers le cloud. Cette approche vise à simplifier le processus pour les PME, souvent dépourvues de ressources informatiques dédiées, et à les aider à relever les défis liés à la gestion de leurs données dans un environnement de plus en plus numérisé.
L’offre de Sunrise Business s’appuie sur des services AWS reconnus, tels qu’Amazon S3, Amazon EC2 et AWS Storage Gateway. Ces services permettront aux PME d’exploiter des applications classiques dans le cloud, d’optimiser la gestion de leurs données et de moderniser leur environnement de travail.
Une réponse aux attentes des clients
Selon un sondage réalisé par Sunrise, les PME suisses prévoient d’augmenter significativement leur utilisation du cloud dans les prochaines années. La collaboration avec AWS permet à Sunrise de répondre à la demande croissante pour des solutions cloud intégrées et sécurisées, proposées par un fournisseur unique.
La nouvelle offre permettra également de stocker les données en toute sécurité en Suisse, avec un temps de latence réduit, tout en respectant les exigences en matière d’emplacement des données. Pour rendre cette nouvelle offre accessible à un plus grand nombre de PME suisses, Sunrise Business s’appuiera sur son réseau local de partenaires TIC.
XS avec Perplexity.ai
Je ne sais pas si c’est judicieux pour une PME de tout mettre dans le cloud.
afin de bien saisir la chose, rappeler que le nuage informatique n’est ni plus ni moins que l’ordinateur d’une autre personne (physique ou morale).
Non, c’est faux. C’est le discours général, mais c’est faux. Tu peux très bien avoir un cloud privé sur tes propres serveurs. Le cloud surtout une orientations services de ton infrastructure. Typiquement, la possibilité d’adapter tes ressources en fonction des besoins. Cela a été possible notamment par le développement des containers, bcp plus légers que des VM (machines virtuelles) qui embarquent un OS.
Evidemment, il ne faut pas que toutes tes applications soient sollicitées au même moment. Mais, on peut par exemple imaginer que tu donnes davantage de ressources à ton site e-commerce le jour du Black Friday. Ou le jour du lancement d’un nouveau produit, comme la vignette par exemple. Tu as un interface utilisateur qui te permet d’augmenter la RAM / CPU / Storage dédié à ton app.
Autre cas fréquent, tu offres la possibilité aux développeurs de ton entreprises de créer une base de donnée en 2 clics. Les développeurs n’ont plus besoin d’installer la DB depuis le package Linux ou internet, configurer la DB et gérer les backups. Tout ceci est fait automatiquement et mis à disposition via une interface web. Ici, on parlera de Software as a Service (SAAS).
C’est pour le cloud que des technologies comme OpenShift, OpenStack, Docker, Kubernetes, cloud-init, etc.. prennent tout leur sens.
Les petites PME ou hébergeurs utilisent Jelastic pour leur solution cloud, une PAAS (plateform as a service). C’est développé et vendu par Virtuozzo, la même société qui a développé Plesk…. Je dirais que c’est du même niveau que Plesk. ça fonctionne, mais l’interface utilisateur est une catastrophe. L’hébergeur a tout intérêt à développer sa propre UI. Le grand avantage est que les hébergeur peuvent désormais proposer tous les langages avec Jelastic. Comme c’est un système de containers, tu peux héberger du PHP, NodeJS, Python, Java, .Net, etc… Bref, toutes les technologies du marché qui fonctionnent sur Linux.
Avec Plesk, les hébergeurs ne pouvaient proposer que du PHP. Autre avantage de Jelastic, le client (comme Xavier par exemple) peut augmenter ou diminuer facilement les ressources pour son site web. Il paie uniquement les ressources utilisées par heure. Auparavant, il devait choisir un plan d’herbergement de l’utilisateur. Tu ne pouvais pas augmenter les ressources pour 1 ou 2 jours par exemple. Tu devais souvent prendre l’abo supérieur pour 1 ou 2 mois.
@ Ludo
alors, nous n’avons pas la même définition du nuage.
@merinos
Je t’ai donné la définition cloud d’un professionnel de l’IT. Le point important à retenir que le cloud n’est pas la sous-traitance de l’infrastructure à un partenaire externe. Dans les médias grand public, tout le monde associe cloud à sauvegarde chez un prestataire. Pour bcp de gens et de journalistes, cloud = Google Drive, Dropbox, etc…
Un cloud peut être privé (herbergé sur tes serveurs), hybride (1 partie sur ses serveurs et une partie externalisée) ou publique (herbergé chez un prestataire comme Amazon, Google, Microsoft ou Infomaniak par exemple).
Par exemple, pour le cloud de la Confédération, on peut très bien imaginer que la base de données est stockée sur les serveurs de la Confédération, mais l’app web (par exemple les fichiers PHP ou l’archive Java) chez AWS (Amazon). Ou bien avoir les machines de production stockées sur les serveurs de la Confédération et les machines de développement, de test et d’intégration chez AWS, Google ou Microsoft…
C’est important de bien comprendre ces aspects pour pouvoir comprendre les débats politiques. Tu as les avocats qui vont hurler au loup pour la gestion des données privées soi-disant externalisés dans les projets cloud de la Confédération. C’est faux, on ne peut rien affirmer ou infirmer tant qu’on ne connait pas l’architecture des applications.
@ Ludo
alors, maintenant, si la Confédération n’est pas capable d’expliquer en quelques mots grand public ce qu’est l’infonuagique pour elle… et Google, elle travaille déjà dans quoi cette entreprise?
plus sérieusement… le communiqué de presse parle bien de données stockées dans le nuage et non sur un serveur dédié avec x, y ou z services.