Perplexity Pro Search a récemment bénéficié d’une mise à jour majeure, censée renforcer ses capacités de recherche et de résolution de problèmes. Cette évolution de ce «moteur de réponse» boosté à l’intelligence artificielle (IA) générative promet de transformer la manière dont nous accédons à l’information et prenons des décisions.
Disponible depuis quelques jours, la nouvelle version de Pro Search est désormais capable de traiter des requêtes complexes grâce à un traitement multi-étapes. Elle peut planifier et exécuter des recherches approfondies, synthétisant des réponses détaillées. Précisons qu’il est désormais possible d’utiliser le modèle de langage Claude 3.5 Sonnet.
En outre, Pro Search peut analyser les résultats de recherche et entreprendre des actions supplémentaires basées sur ses découvertes. Cela inclut l’initiation de recherches complémentaires qui s’appuient sur les résultats précédents, garantissant une exploration exhaustive du sujet.
Capacités mathématiques et programmatiques
L’intégration du moteur Wolfram|Alpha permet à Pro Search de résoudre des questions mathématiques complexes avec une précision et une rapidité sans précédent. De plus, les capacités de programmation ont été améliorées, rendant l’analyse de données et le débogage de code plus efficaces.
Cette amélioration est particulièrement utile pour les professionnels nécessitant des calculs précis et des analyses de données poussées. Les développeurs, par exemple, peuvent désormais générer du contenu et résoudre des problèmes de programmation plus rapidement.
Quick Search vs Pro Search
La fonction Quick Search reste utile pour obtenir des réponses rapides et précises, appuyées par des sources fiables, selon Perpelxity. Cependant, pour des recherches plus approfondies, Pro Search offre une analyse détaillée et des sources complètes. A utiliser de préférence compte tenu des limites de l’IA, potentiellement boguées jusqu’au trognon. Prudence!
En activant l’option Pro, les utilisateurs peuvent poser des questions complexes et observer comment Perplexity explore chaque aspect de la requête avec une précision améliorée. Pro Search se distingue par sa capacité à lier une gamme plus large de sources fiables et à montrer le processus étape par étape derrière ses conclusions.
Accessibilité et utilisation
Tout le monde peut utiliser Pro Search gratuitement cinq fois toutes les quatre heures. Pour ceux qui ont besoin d’un accès plus fréquent, les abonnés à Perplexity Pro, comme le soussigné, (environ 20 francs par mois) bénéficient d’un accès quasi illimité chaque jour, selon cette note de blog.
Cette évolution de Perplexity Pro Search marque probablement une avancée significative dans le domaine de la recherche en ligne. En combinant des capacités de traitement multi-étapes, des calculs mathématiques avancés et une programmation puissante, cette mise à jour promet de bouleverser encore un peu plus notre manière d’accéder à l’information et de résoudre des problèmes. Dans tous les cas, restez critiques et prudents!
XS
Je viens de tester. et il faut dire que c’est balèze si l’on donne des instructions précises. Encore une fois ça nous amène à l’intelligence de celui qui utiliser ces IA. Bugué jusqu’au trognon: certainement. Mais le problème reste souvent entre la chaise et le clavier…
Je sais pas qui a ce problème, mais payer pour l’IA de Microsoft, de Google, de Perplexity et de ChatGPT, on arrive vite à 80 ou 100 francs par mois. Qui peut se payer ça?
Ayant testé Chat GPT et Gemini (outil de Google) en version gratuite, j’ai trouvé cela amusant 3 minutes et puis c’est tout… Je ne payerai jamais de ma vie pour de tels outils, qu’ils soient réellement pourvu d’intelligence (ce qui est loin d’être le cas actuellement) ou pas.
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De mon point de vue y a pas de quoi faire le buzz à propos de l’AI comme c’est actuellement le cas depuis de trop nombreux mois. Si c’est peut-être « nouveau » pour une partie du grand public, les réseaux de neurones existent et sont employés depuis plusieurs décennies déjà. Wikipedia parle d’une première mise approche en 1950 déjà…
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En 1987 le grand public avait accès aux premiers jeux d’échecs basés sur l’apprentissage comme Fritz 2. Ils devenaient très forts dès que l’on activait ses bases de données de parties jouées par des maîtres comme référentiels pour mieux jouer.
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De nos jours trop de journalistes aiment mettre en avant des articles « putaclic » et tristement peu d’entre eux pratiquent encore le journalisme d’enquête ou d’investigation, ce qui est pourtant la base même de leur profession ;-( Beaucoup d’entre eux sont devenus des adeptes de la publication d’articles de presse prémâchés, du coller copier pour parler en termes plus simple 🙂 Ces gens là se comportent tristement tel des influenceurs ou des « bonimenteurs » comme on le disait à l’époque ;-(
Je vous invite à lire cet article https://www.theverge.com/2024/6/27/24187405/perplexity-ai-twitter-lie-plagiarism
Il me parait tout de même important de mentionner que cette technologie se base sur des données utilisées subrepticement. Je ne pense pas que cela vous plairait d’apprendre que Perplexity (ou d’autres voleurs du même genre) utilise vos article à des fin commerciales sans que vous ne touchiez 1 centime. Il faudrait aussi remettre en question l’utilisation de cette technologie pour l’écriture de vos articles (je ne sais pas si vous l’utilisez encore, mais ce fut le cas à un moment). Comprenez-moi bien, je ne vous blâme pas de l’avoir utilisé, mais lorsque que des nouvelles information font surface, il faut les considérer.
Je n’y vois pas vraiment de problème. Mes articles sont en libre accès, comme des millions d’ouvrages dans les bibliothèques publiques. Vous savez, le savoir est une forme de plagiat. Et Perplexity cite généralement ses sources, certes parfois avec des erreurs… Évidemment, ça ne plait pas aux médias aujourd’hui, comme l’essor d’internet ne leur plaisait pas il y a une vingtaine d’années… Pour la question des droits d’auteurs, les principaux intéressés trouveront des solutions, ne vous faites pas de souci pour eux. Enfin, je continue d’utiliser différents modèles de langage avec la plus grande prudence. Il serait bête de se priver des potentialités de l’IA générative, malgré ses limites et son potentiel de bogues « jusqu’au trognon »!