La 5G est une réalité en Suisse. Déployée partout, elle permet de surfer encore plus vite à un grand nombre de personnes. Mais comme pour la 4G, cette technologie va connaître plusieurs phases de développement. On apprenant ainsi récemment que Sunrise (UPC) lançait ponctuellement la 5G autonome (5G SA) en première suisse. Tour d’horizon.
«Après avoir été le premier opérateur de télécommunications suisse à introduire une solution de Mobile Private Network dédiée (MPN Campus) il y a un peu plus d’un an, Sunrise Business élargit son offre et intègre dès maintenant le MPN Slicing, basé sur 5G Standalone (SA), dans sa gamme de solutions 5G intelligentes», communiquait récemment l’opérateur en mains américaines.
Sunrise Business peut ainsi offrir aux entreprises des temps de latence et des capacités spécifiques tout en leur offrant une sécurité et une disponibilité du réseau accrue. Et pour le grand public ? « Nous étudions de près l’introduction de la norme 5G SA et menons actuellement des projets ponctuels avec différents clients B2B », complète Séverine de Rougemont Senior Strategic Communication Manager.
Swisscom travaille dur
«Swisscom travaille intensivement au développement du réseau 5G autonome (5G SA). Avec la mise en place du nouveau réseau central bimode 4G/5G, Swisscom teste cette année la maturité et la performance de la nouvelle technologie 5G SA dans le cadre d’essais sélectionnés sur le terrain. Nous ne donnons actuellement aucune indication sur la date d’introduction de la 5G SA », indique Alicia Richon, porte-parole.
Et chez Salt ? «Nous ne pouvons actuellement pas nous prononcer sur les délais de mise à disposition d’un réseau 5G standalone chez Salt. À ce jour, Salt utilise un réseau 5G non-autonome ou non-standalone (NSA), ce qui signifie qu’un appareil mobile connecté à une antenne 5G communique également via la technologie 4G », précise Viola Lebel.
Des avantages peu évidents
« Pour le moment, les avantages d’un réseau 5G standalone pour les client(e)s privé(e)s ne sont pas encore indispensables, car les améliorations en termes de latence ne répondent pas à leurs besoins actuels », indique Viola Lebel, qui laisse miroiter des applications à venir.
« Toutefois, la 5G standalone jouera un rôle clé dans l’avenir du développement de technologies avancées telles que les réseaux mobiles virtuels dédiés (Network Slicing), les véhicules autonomes et la chirurgie à distance, où une latence extrêmement faible et un réseau solide sont essentiels », selon la même porte-parole de l’entreprise de Xavier Niel.
La Suisse encore en retard
Mon commentaire ? Encore une fois, la Suisse est à la traîne sur les chantiers numériques de demain. Le 18 septembre, l’opérateur français Free, également dans le giron de Xavier Niel devenait le premier a lancé en France la 5G autonome sur une partie du territoire hexagonal, comme expliqué ici.
« La 5G SA est disponible dès maintenant et sans surcoût pour les abonnés au Forfait Free 5G. Pour en profiter, ils doivent être équipés d’un téléphone compatible et activer l’option dans leur Espace Abonné. Free propose d’ores et déjà une gamme de terminaux compatibles 5G SA, notamment une gamme de terminaux Samsung qui ont été testés par les équipes Free ».
Quand on connaît les tarifs de Free, on se demande à quoi jouent nos chers opérateurs, même pas capables d’activer le RCS, soit le successeur des SMS et MMS sur les iPhone animés par iOS 18. Lamentable ?
Xavier Studer
Y a plus de service en Suisse… Une vraie cata.
C’est vrai qu’on peut se demander ce que font nos opérateurs de leurs centaines de millions de bénéfices! Au service des actionnaires: toujours. Au service des clients: que si vraiment nécessaire par ce qu’un de leur concurrent fait quelque chose. Mais comme ils s’entendent.
De gros flemmards, obsédés par le fric, le fric et encore le fric. Une vraie mafia!
C’est le pire des pays d’Europe, entre geneve et fribourg un réseau digne de l’Afrique, j’habite à Hauteville je vois les antenne et même pas le téléphone fonctionne et 1 mbs pour les données. On est des vrais pigeons. Monsieur Studer il faudrait créer un réseau de plaintes et les mettre en poursuite. Ils honorent pas leur carte de réseau, de la publicité mensongères. Des voyous