L’acquisition de Vodafone Italia par Swisscom semble en bon chemin, malgré les obstacles réglementaires qui restent à surmonter. L’autorité italienne de régulation des communications (AGCOM) vient en effet de donner son feu vert à notre ancien monopoliste, qui semble porté par le succès de sa filiale Fastweb au point d’oublier ses déboires passés à l’international…
Ce nouveau pas franchi par Swisscom constitue une avancée significative dans le processus d’obtention des autorisations nécessaires pour finaliser la digestion de Vodafone Italia. L’AGCOM a approuvé l’opération sans réserve le 6 novembre 2024, après avoir examiné son impact potentiel sur la structure concurrentielle et le pluralisme du marché italien des services de médias audiovisuels.
Des défis réglementaires persistent
D’un point de vue global, Swisscom semble avoir bien préparé son terrain, ayant notamment obtenu en mai 2024 le financement du prix d’achat de 8 milliards d’euros. L’opérateur helvétique a également reçu l’aval de plusieurs instances clés, dont la présidence du Conseil des ministres en Italie, la Commission suisse de la concurrence (COMCO) et la Commission européenne.
Cependant, le chemin vers la gargantuesque opération n’est pas encore totalement dégagé. Deux autorisations réglementaires cruciales restent en suspens, dont celle de l’autorité italienne de la concurrence (AGCM), qui a ouvert une enquête approfondie le 11 septembre 2024, indique Swisscom dans son communiqué de presse de mercredi.
Une ambition internationale renouvelée
Cette acquisition marque un tournant dans la stratégie internationale de Swisscom, qui semble avoir tiré les leçons de ses échecs passés à l’étranger. L’opérateur suisse mise gros sur le marché italien, où sa filiale Fastweb semble avoir fait ses preuves, pour asseoir sa présence au-delà de ses frontières. Une vraie pompe à fric, comme il le susurrait aux oreilles des journalistes lors de l’acquisition.
Si tout se déroule comme prévu, Swisscom table sur une conclusion de la transaction au premier trimestre 2025. Reste à voir si cette ambitieuse opération permettra à l’opérateur helvétique de s’imposer durablement sur l’échiquier européen des télécoms, ou si elle ravivera les fantômes de ses déboires passés à l’international.
XS
Il faudra surtout que Swisscom cybersecurité IDPS dégraisse la sévérité du controle des paquets udp du streaming qui ralentit linutilement le traffic réseau 3x plus lent pour rien du tout.
Espérons que ça ne se termine pas en indigestion monumentale. Quatre milliards de francs d’argent public ce gag!
Argent public, vraiment ? Swisscom ont leur propre compte d’entreprise.
Un échec similaire à celui survenu en Allemagne aurait de graves conséquences pour Swisscom en Suisse.
.
Le déploiement de la fibre optique avance déjà à un rythme de « hâte-toi lentement », et la véritable 5G n’est toujours pas prête !