L’acquisition de Vodafone Italia par Swisscom franchit une étape décisive avec le double feu vert des autorités italiennes de régulation. Le géant suisse des télécommunications se voit ainsi ouvrir la voie pour créer un acteur majeur sur le marché transalpin, grâce à une transaction à 8 milliards d’euros.
L’autorité italienne de la concurrence (AGCM) a validé cette opération stratégique, sous réserve d’engagements comportementaux spécifiques. Ces engagements, d’une durée de trois ans, garantiront notamment la continuité du négoce de gros aux opérateurs tiers et la transparence dans les appels d’offres publics, selon un communiqué.
Une fusion à suivre de près
Le Ministère des Entreprises et du Made in Italy (MIMIT) a également donné son accord sans condition pour le transfert des licences spectrales de Vodafone Italia. Cette décision, appuyée par l’Autorità per le Garanzie nelle Comunicazioni (AGCOM), soit l’autorité réglementaire nationale italienne des communications, confirme la conformité du projet avec les exigences réglementaires italiennes.
La future entité fusionnée ambitionne de devenir un leader incontournable des services convergents en Italie. L’association des infrastructures fixes de Fastweb et du réseau mobile de Vodafone Italia promet de créer un acteur puissant, capable de rivaliser avec les géants du secteur.
Perspectives et calendrier
La transaction devrait être finalisée au premier trimestre 2025, marquant ainsi une nouvelle ère pour Swisscom sur le marché italien. Cette acquisition stratégique permettra à l’opérateur historique suisse de consolider significativement sa présence en Italie, où il opère déjà à travers sa filiale Fastweb.
Cette opération majeure s’inscrit dans une tendance de consolidation du marché européen des télécoms. Selon le même texte de presse, l’union des forces de Fastweb et Vodafone Italia promet d’apporter des avantages substantiels tant aux consommateurs qu’aux entreprises italiennes, grâce à des infrastructures de pointe et des services innovants. Pour Swisscom, ce devrait surtout être un moyen d’encaisser un maximum de cash… Mais gare à la concurrence!
XS
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Ils feraient mieux de déployer la fibre optique en Suisse plutôt qu’en Italie!
Comme swissair et crédit suisse à vouloir être le plus gros on finit par se perdre