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Premier trimestre 2016: UPC Cablecom perd des abonnés partout, sauf sur le mobile

UPC: le logo du premier câblo-opérateur du pays.

UPC: le logo du premier câblo-opérateur du pays.

UPC Cablecom au 1er trimestre 2016.
UPC Cablecom au 1er trimestre 2016.

UPC Cablecom, qui deviendra UPC le 25 mai, n’a pas dévoilé mardi que des indicateurs positifs. Par rapport au trimestre précédent, il perd des abonnés sur la TV, la téléphonie fixe et internet. Ne partant presque de rien, il progresse logiquement fortement dans la téléphonie mobile pour un total d’un peu plus de 40’000 abonnements. Ses chiffres sont parfois mauvais par rapport à la branche.

Visiblement, les téléréseaux suisses évoluent de manière très contrastée, selon les données de Suissedigital. Au niveau suisse, le recul en matière de TV est de -4,8% au niveau de la faîtière à 2,495 millions d’abonnés, avec UPC. Chez ce dernier, ce déclin est de plus de 7,3% en une année de 1,3703 à 1,269 millions de clients, selon des indications d’UPC Cablecom.

Moins de clients, plus d’argent

Si le chiffre d’affaires d’UPC Cablecom a progressé sur trois mois de 1,9% à 337 millions de francs, il faut constater que globalement, le premier téléréseau de Suisse perd des «unités génératrices de chiffres d’affaires», selon la terminologie de Swisscom. Visiblement, les 12’800 clients perdus sur le fixe ont été avantageusement remplacés par les 7800 nouveaux abonnés mobiles. La hausse de prix introduite début 2016 aide aussi…

En effet, l’abonnement de base d’UPC a été augmenté au 1er janvier 2016 de quatre francs, comme d’autres de ses produits. Grâce à ces adaptations tarifaires, le premier téléréseau de Suisse parvient à faire plus d’argent avec une base de clientèle plus faible, qui paie donc plus cher les prestations fournies, certes à la hausse. Beau tour de passe-passe!

CEO enthousiaste

Dans cet environnement, UPC a donc effectivement tout intérêt à développer son programme Autostrada destiné à étendre sa couverture. Il résiste en effet difficilement aux opérateurs téléphoniques et devra logiquement investir pour développer ou maintenir sa base de clients TV. A suivre avec la plus grande attention ces prochains mois.

Le CEO Eric Tveter est enthousiaste pour la suite. «Nous pouvons nous réjouir de la croissance de notre société. Au cours du premier trimestre 2016, le chiffre d’affaires a de nouveau progressé par rapport à l’année dernière. En Suisse, de juste 2% et en Autriche de juste 4%. Notre croissance continue nous permet de nous positionner depuis des années à la tête du marché suisse.»

Xavier Studer

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