Site icon Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer

Le test sportif et multimédia de l’imposante Samsung Galaxy Watch LTE

La Samsung Galaxy Watch LTE de 46 mm.

La Samsung Galaxy Watch LTE de 46 mm.

La Samsung Galaxy Watch LTE de 46 mm.
La Samsung Galaxy Watch LTE de 46 mm.

Après une certaine attente, la dernière montre connectée de Samsung, la Galaxy Watch LTE est arrivée en Suisse pour être soumise à la question. La dernière mouture du Coréen se distingue par son look très masculin, son affichage qui peut être permanent, comme la détection automatique d’activité. Test sportif du modèle 46 mm…

La mise en marche de ce produit cédé dès 419 francs est vraiment simplissime dès qu’une carte eSIM a été activée chez votre opérateur. Après avoir complètement chargé la montre sur le petit support fourni dans le coffret, il suffit de télécharger l’application Samsung Weareable sur son smartphone et de suivre les instructions. Fiche technique.

Activer les options utiles

Après quelques minutes et l’activation de son Bluetooth, la montre se synchronise avec son smartphone et son compte Samsung Health. Attention toutefois, car certaines options de localisation ou de de sécurité ne sont pas activées par défaut par Samsung et ne sont pas proposées pendant l’initialisation.

Par exemple, Samsung ne réclame pas obligatoirement un code PIN lors de la mise en marche de sa Galaxy. Il peut être utile de prendre le temps de se rendre dans les options pour activer cette forme de protection. De même, il faut activer manuellement le suivi GPS dans les options pour que la montre consigne un maximum d’informations lors du suivi d’activités.

Bonne facture générale

Pris en main, cette montre produit plutôt une bonne impression. Les différents cadrans proposés sont sympas. Son bracelet en silicone comme son look sombre te typé conviendront probablement à certains sportifs. La couronne crantée est précise. Un petit bruit indique que l’on passe d’un cran à l’autre: toujours aussi sympathique, original et efficace. La touche du haut permet de revenir en arrière, celle du bas d’afficher la liste des applications.

Les icônes s’organisent en effet en une suite de différents cercles. Pour les sélectionner on passe par le bel écran tactile Super AMOLED protégé par une vitre de type Gorilla Glass SR qui serait extrêmement robuste selon Samsung qui indique que son garde-temps connecté est étanche et résiste à une pression de 5ATM.

Les notifications selon ses désirs

Au quotidien, il est possible d’administrer finement le comportement de la montre à la réception de notification. Il est par exemple possible de ne la faire que vibrer ou de choisir d’activer l’écran. On peut aussi afficher ses notifications sur sa montre lorsqu’on utilise déjà son cellulaire… D’autres options permettent de faciliter le passage de la montre au smartphone.

Ou non, puisque cette Galaxy Watch LTE est compatible avec les réseaux mobiles 4G. Une activation qui se fait sans problème lors de la phase d’initialisation et qui permet de recevoir ses appels simultanément sur son Galaxy Note 9, utilisé pour ce test, et sa Samsung Galaxy Watch. Un petit luxe qui revient généralement à neuf francs par mois chez les opérateurs à la page.

Gare à l’autonomie en 4G!

Cette connectivité permet de recevoir ses notifications (y compris WhatsApp) ou de passer des appels en faisant du sport, par exemple. Le son m’a semblé tout à fait correct. Mais attention, cette liberté peut se payer cher côté autonomie, comme avec l’Apple Watch series 4, et il est possible de risquer de ne pouvoir terminer sa journée, selon son activité et l’utilisation de sa montre…

En effet, cette Galaxy Watch possède la particularité de détecter automatiquement différents types d’activité physique, comme la marche, la course à pied, le vélo ou encore la natation. Une fonctionnalité qui semble d’ailleurs fonctionner plus régulièrement que sur l’Apple Watch, qui manque parfois certaines marches, si elles sont entrecoupées de brefs arrêts.

Des tracés sportifs sur sa montre et dans l’App

Sinon, il est possible de configurer un écran pour pouvoir lancer manuellement différentes activités sportives. J’avoue avoir eu des problèmes lors d’une de mes séances: la Galaxy Watch devenant très lente et l’affichage tactile (paramétrable pour une activité avec des gants) devenant très peu réactif. Le problème a été résolu après un redémarrage.

La montre enregistre ensuite un tracé complet disponible aussi bien directement sur la montre que depuis l’application Samsung Health sous la rubrique «Durée d’activité». Il faut ensuite se rendre sous tendance pour pouvoir accéder à son historique. On découvre alors un tableau de bord très complet et bien pensé.

Samsung Galaxy Health: captures d’écran.

Problèmes de synchronisation

A l’usage, j’ai toutefois constaté quelques anomalies. Par exemple, la synchronisation avec la montre ne se fait pas toujours en direct: les données de samedi n’ont été accessibles que depuis dimanche. Par ailleurs, la fonction de comptage des pas semble cumuler celles de plusieurs smartphones si l’on utilise plusieurs Samsung simultanément, alors que Heath est capable de gérer correctement le total d’une montre et d’un smartphone.

Passons au paiement sans contact, autre point très important. Malheureusement, ma Mastercard n’est pas compatible Samsung Pay et ce n’est probablement pas pour rien que la Comco a ouvert une enquête contre une série d’instituts financiers qui veulent coûte que coute imposer le très perfectible, instable et aléatoire Twint… Dommage.

Au final, cette Samsung Galaxy Watch LTE, qui permet aussi de piloter son casque Bluetooth, se caractérise par une autonomie d’une journée ou deux, si elle est très peu sollicitée. Si l’ergonomie générale de son système Tizen est un plus, j’ai tout de même parfois constaté certaines lenteurs. Bref, ce produit ne convainc que partiellement, d’autant plus que le choix d’applications est limité. On trouve toutefois Spotify et Tidal…

Xavier Studer

Quitter la version mobile