
Mieux vaut jouer nomade sur son smartphone au Pays-Bas qu’en Suisse, même si cette dernière fait partie des bons élèves. Chez Sunrise, on poursuit le business avec Federer, toujours très intéressé… Enfin, Sonos nous a répondu pour nous aider à «recycler» un produit encore parfaitement fonctionnel.
OpenSignal s’est intéressé à la qualité du jeu nomade à l’ère de la 5G balbutiante. Il a tenté de mesurer l’expérience multi-joueurs sur smartphone. Selon les données fournies par le cabinet réputé pour son application participative, Singapour a remporté la médaille d’or avec 85,5 points sur un maximum de 100, selon ce classement.
Les Pays-Bas arrivent en deuxième position avec un score de 85,4 points et le Japon décroche le bronze avec un score de 85,3. Les joueurs nomades bénéficient d’une excellente expérience de jeu dans quatre pays seulement. Quant à la Suisse, elle se positionne à la neuvième place avec 82,9 points sur le front de ce passe-temps très énergivore.
Federer roule encore pour Sunrise
Quand Federer ne contribue pas généreusement au réchauffement climatique en baladant sa personne autour de la planète en avion pour se faire plaisir et entretenir son image, il joue dans des clips publicitaires généreusement payés par Sunrise, sur le dos des clients de ce dernier qui en supportent indirectement les coûts sur leurs factures…
Selon un communiqué de presse, ce partenariat avec Federer a été reconduit pour une nouvelle période de six ans. «A travers ses remarquables performances, il nous montre qu’il est toujours possible de dépasser ses propres limites», se félicite André Krause, CEO de Sunrise. Ayez plutôt conscience des limites de notre planète. Mettons-nous des limites et voyageons moins pour tenter de limiter CO2 et réchauffement climatique. Nous devons probablement apprendre à ne pas dépasser certaines limites…
Sonos communique…
Du côté de Sonos, après avoir relaté mon passage décevant du Connect au Sonos Port, je n’ai pas reçu moins de deux réponses de l’excellent fabricant californien d’enceintes connectées quant au recyclage de ses produits désactivés. Dans les deux cas, cette «nouvelle icône de l’obsolescence planifiée» me renvoie sur des centres de recyclage qui sont listés sur internet. En Suisse, Sonos me propose cette liste.
Dans sa communication, Sonos insiste désormais sur les deux options à disposition de ses clients utilisant les appareils concernés. «Ils peuvent continuer à utiliser leurs produits comme auparavant, ou ils peuvent retirer les produits concernés de leur système et les remplacer par des nouveaux». Aujourd’hui peut-être puisque Sonos a retourné sa veste en précisant qu’il ferait le maximum pour garder ses produits à jour, ce qui n’était pas le cas au début, comme expliqué ici.
Xavier Studer