Les effets de la 5G comparables à ceux des technologies précédentes, selon l’Anses

  • Dernière modification de la publication :20/02/2022
La 5G nécessaire pour le futur des réseaux mobiles.
La 5G essentielle pour le futur.

La potentielle dangerosité de la 5G a déjà fait couler beaucoup d’encre, malgré l’expertise des experts plutôt rassurants. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) estime qu’il n’y a pas grand-chose de neuf sous le soleil…

«En l’état des connaissances, l’Agence estime peu probable que le déploiement de la 5G entraine de nouveaux risques pour la santé, comparé aux générations de téléphonie précédentes », écrit l’Anses dans une communication publiée en fin de semaine sur son site internet. Quelques extraits principaux ci-dessous en italique.

Plus de 200 contributions recueillies

L’Anses a publié en avril 2021 son avis concernant l’évaluation des effets sanitaires associés au déploiement de la 5G et le rapport d’expertise correspondant. Au vu de l’intérêt sociétal pour le sujet et afin de recueillir d’éventuelles données complémentaires, l’Agence a souhaité organiser une consultation publique sur ces documents.

Entre le 20 avril et le 1er juin 2021, plus de 200 contributions de la part d’associations, de citoyens et d’industriels ont été recueillies, traduisant des besoins de clarifications ou de précisions sur ce sujet complexe. Chaque commentaire a fait l’objet d’une analyse par l’Agence.

Poursuivre la recherche

 Avec le déploiement de la technologie 5G dans des bandes de fréquences d’ores et déjà utilisées par les technologies 3G et 4G, comprises entre 700 MHz et 2,1 GHz, ou dans la bande de fréquence 3,5 GHz, les niveaux globaux d’exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes. Il est peu probable que ce déploiement entraîne de nouveaux risques pour la santé, comparé aux résultats des expertises sur les générations de téléphonie précédentes.

Concernant la bande de fréquences 26 GHz, qui n’est pas encore exploitée en France pour le déploiement de la 5G, l’exposition se différencie par une pénétration beaucoup plus faible des ondes. Pour autant, les données sont à l’heure actuelle trop peu nombreuses pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires.

Il est nécessaire de poursuivre la production de données, en particulier pour suivre l’évolution de l’exposition des populations au fil de l’extension du parc d’antennes et de l’augmentation de l’utilisation des réseaux 5G. De façon plus générale, l’acquisition de connaissances nouvelles, notamment sur les liens entre expositions et effets sanitaires, reste également essentielle.

XS

PS. Je ne préfère pas laisser les commentaires ouverts sous cette note compte tenu des incessantes campagnes de désinformation en la matière.