Le MWC 2022 met le cap sur le Wi-fi 7, la 6G et le futur du Bluetooth…

  • Dernière modification de la publication :03/03/2022
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Qualcomm FastConnect 7800.
Qualcomm FastConnect 7800.

Les dernières évolutions technologiques feront peut-être frémir les nouveaux arrivés dans le monde des nouvelles technologies… Mais compte tenu des résultats somme toute très relatifs des Wi-Fi 6, Wi-Fi 6E, 5G ou Bluetooth 5.0, on peut s’interroger.

Le contexte posé, il faut savoir que ce sont souvent les fondeurs, c’est-à-dire ceux qui conçoivent et développent les puces, qui donnent le ton des nouveautés à venir. Qualcomm a donc dévoilé en début de semaine au Mobile World Congress (MWC) de Barcelone, une nouvelle puce capable de gérer le futur Wi-Fi 7, alors que le Wi-Fi 6 n’a pas encore décollé… Le tout devrait débarquer en 2025…

Une puce Wi-Fi 7…

«FastConnect 7800 est à la pointe de l’industrie grâce à l’introduction de la technologie High Band Simultaneous (HBS) Multi-Link — une fonctionnalité haut de gamme pour les réseaux Wi-Fi 7 qui libère le vaste potentiel de plusieurs connexions 5 GHz et 6 GHz pour offrir le débit le plus élevé et la latence soutenue la plus faible, tout en réservant le spectre 2,4 GHz pour le Bluetooth à fort trafic et le Wi-Fi à faible bande passante», écrit Qulacomm.

Par ailleurs, la puce FastConnect 7800 est compatible Bluetooth 5.3. Les appareils Bluetooth compatibles pourront diffuser de la musique immersive à large bande passante en utilisant le son Snapdragon, tout en assurant des connexions robustes et réactives aux contrôleurs de jeux et/ou autres périphériques d’entrée, selon le même communiqué de presse.

Et bientôt la 6G!

Huawei en tête, les équipementiers ont expliqué que la 6G représentait la prochaine étape en matière de performances. Ces nouvelles technologies devraient permettre de passer de capacités de l’ordre du gigabit au térabit et d’atteindre des temps de réponse inférieurs à la milliseconde. A voir si ça marche vraiment… De quoi imaginer peut-être de nouvelles applications… Lesquelles? Réponse probablement en 2028…

Par ailleurs, la 6G devait être taillée pour améliorer drastiquement l’efficacité énergétique des infrastructures de connectivité afin de faire face à la forte croissance du trafic. Pour atteindre cet objectif, différents programmes de recherche et développement ont été lancés dans le monde entier, notamment sous la houlette de Nokia. A suivre, même si tout cela perd de plus en plus de sens quand on connait la fiabilité d’une bonne vieille fibre optique…

Xavier Studer

Cet article a 4 commentaires

  1. Tricoline

    Une hypothétique fiction :
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    En 2030 la 6G cela restera l’unique la porte de secours pour le 30% des raccordements suisses qui n’auront toujours pas la fibre optique à domicile, ceci pour obtenir le gigabit indispensable à l’usage de l’Internet.
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    Swisscom reste fidèle à ses principes et n’investit pas là où ce n’est pas rapidement rentable, il tente de conserver le cuivre, mais faute de matériel ce réseau est sera hors service en 2032, Swisscom est le dernier des mohicans de la planète à vouloir conserver le cuivre.

    Quand aux cablos (le peu qui reste) ils seront en grande difficulté financière, la fusion UPC Sunrise ayant entrainé la faillite de l’entreprise et un grounding des telecom en Suisse, avec en 2030 un Swisscom qui règne en maitre absolu, c’est le diktat.
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    Pur fiction ? Qui pouvait imaginer que Poutine déclarerait la guerre à Ukraine en 2022, et précipite le monde dans l’inconnu !

  2. David Dupont

    Je suis convaincu que le déploiement de la fibre va s’accélérer en Suisse dans les prochaines années et il en va de l’attractivité du pays et de sa compétitivité économique ni plus ni moins. C’est pourquoi je vois bien Swisscom nouer des partenariats avec des acteurs financiers pour déployer la fibre dans les zones moyennement denses. Il y a beaucoup de liquidités sur les marchés pour financer ces projets d’infrastructures donc je suis assez confiant sur le sujet.

    A court terme, l’essentiel est véritablement de trouver une solution raisonnable pour reprendre le déploiement tout en répondant à l’arrêt du Tribunal administratif fédéral afin de préserver la concurrence. L’ idée c’est d’avoir un réseau ouvert afin que chaque opérateur qui le souhaite puisse se brancher sur l’infrastructure afin d’offrir des services à ses clients. Pour le moment, tant qu’une solution n’intervient pas à ce sujet, le retard va s’accumuler alors que dans les autres pays européens les opérateurs appuient sur la pédale d’accélérateur.

    Pour le câble, la priorité est là aussi de fibrer le réseau au maximum pour pouvoir le moment venu passer d’une infrastructure HFC à un réseau 100% fibre optique. Entre-temps il y aura le docsis 3.1 pour pouvoir offrir des débits multi gigabits. En Europe, les opérateurs sur le câble coaxial vont à peu près tous dans cette direction là car le coax va finir par montrer ses limites au niveau des vitesses d’upload par rapport à la fibre.

    1. Nycko

      La 5g est moins chère à installer, ça avance, pas d’ouvertures de routes, pas de milliers de km de câbles dans les maisons… réparations bien plus aisées et moins chère. Le réalisme,svp.
      Les lampadaires vont en être la source j’espère bientôt dans tous les endroits habités.
      Une techno similaire existe depuis bientôt 10 ans par nos prises électriques…

  3. merinos

    c’est amusant, après avoir sauté la 3G, je vais peut-être en faire de même avec la 5G.

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