Téléphonie mobile: exposition inférieure à la valeur limite

  • Dernière modification de la publication :20/06/2022
  • Commentaires de la publication :20 commentaires
La téléphonie mobile est incontournable aujourd'hui.
La téléphonie mobile est incontournable aujourd’hui.

Compte tenu des différentes mesures mises en place et du travail des opérateurs, c’était une évidence. Mais, le premier rapport de monitoring du rayonnement non ionisant (RNI) en Suisse est formel. Les antennes de téléphonie mobile riment avec protection de la santé.

«Dans les lieux fréquentés de manière habituelle, les intensités de champ se situent clairement en dessous la valeur limite d’immission. Les valeurs les plus élevées ont été mesurées aux stations de tram, dans les zones industrielles et au centre des grandes villes, tandis que les valeurs les plus faibles ont été enregistrées dans les zones agricoles et dans les espaces naturels», selon ce rapport.

Gare aux conclusions générales

«Les mesures concernant les logements n’en sont qu’à leur début. Les mesures effectuées jusqu’à présent révèlent des valeurs d’exposition faibles, mais sont toutefois peu nombreuses. C’est pourquoi il n’est pas encore possible d’en tirer des conclusions générales», précisent les experts du consortium de projet SwissNIS dans un communiqué.

Pour la première fois, des mesures ont été effectuées en 2021 sur l’ensemble de la Suisse pour déterminer le niveau d’exposition de la population. L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) avait donné mandat au consortium de projet SwissNIS d’effectuer les mesures souhaitées par le Conseil fédéral en 2019.

Attention au smartphone!

Dans les lieux publics extérieurs, les antennes de téléphonie mobile contribuent le plus au rayonnement électromagnétique. Dans le train, ce sont principalement les téléphones des passagers, comme le montre ce premier rapport. Ces données ne sont toutefois valables que pour les personnes ne faisant pas usage de leur mobile, selon le même texte.

«En effet, par rapport à d’autres sources de rayonnement, l’exposition est maximale lorsque l’on téléphone avec son propre appareil, comme l’ont démontré d’autres études. En comparaison avec une campagne de mesures menée en 2014, les immissions du RNI semblent avoir eu tendance à baisser», selon les experts qui relativisent cette info pour des questions de fréquences utilisées.

Rayonnement non ionisant

Les antennes de téléphonie fixe et mobile, les émetteurs de radio, les réseaux informatiques sans fil (WLAN) et autres applications de radiocommunication, mais également les lignes électriques, les lignes de contact et les appareils électroménagers génèrent un RNI.

Dans le cadre de la révision de l’ordonnance sur la protection contre le rayonnement non ionisant (ORNI) en 2019, le Conseil fédéral avait chargé l’OFEV de mettre en place un monitoring de l’exposition au rayonnement afin de bénéficier d’une vue d’ensemble au niveau national.

Le système de mesure repose sur trois méthodes. Des appareils ont été intégrés dans des sacs à dos pour des mesures en mouvement. Des mesures ont aussi été effectuées dans des lieux privés intérieurs, notamment dans la chambre à coucher. Enfin, des mesures permanentes stationnaires sont effectuées dans des lieux fixes.

XS

Cet article a 20 commentaires

  1. Nycko

    J’aimerais bien savoir les doses d’ondes quand on habite dans un immeuble avec 4 apparts par pallier, 4 dessus et 4 dessous qui ont tous le wifi 2,4 gHz ainsi que 5 gHz et les Bluetooth cumulés….La Fm toujours en vogue, le DAB, les réseaux 3g 4g etc etc…
    Et on nous Saoul avec la 5g qui pourrait nous affecter….Pendant ce temps, la Suisse se fait dépasser par des Pays de l’Est, d’Afrique et d’Asie, qui étaient il y a une décénie des Pays pauvres et/ou en développement.

  2. David Dupont

    Les règles RNI en Suisse sont parmi les plus strictes en Europe avec le Luxembourg et la Belgique. Dans la très grande majorité des pays européens, on est au niveau de la recommandation OMS donc il n’y a pas de danger pour la santé publique vu la réglementation en vigueur. Cela fera bientôt 30 ans que l’on utilise le natel et si il y avait vraiment eu de gros problèmes lié aux normes d’émission, on aurait des dizaines ou centaines de millions de personnes touchées de par le monde.

  3. Reto

    Merci pour cet article réjouissant. Espérons que les parias qui gouvernent certains cantons respectent désormais les lois!

  4. MichaelT

    ” Les antennes de téléphonie mobile riment avec protection de la santé.” Cette phrase est pour le moins maladroite ! Je doute qu’être exposé à des ondes de téléphonie mobile protège la santé. Sinon vous avez fait une découverte majeure qui vous met sur la liste des candidats au Nobel de médecine 🙂

  5. dsp

    C’est sûr, ces appareils sont très fiables puisqu’ils mesurent une moyenne et non pas des pics.
    C’est comme si on disait, il roule toujours à 100 km/h alors qu’il a roulé pendant 30 minutes à 200 km/h puis 30 minutes à 50 km/h.
    Si les valeurs sont prétendument inférieurs à la valeur limite, alors pourquoi le Conseil Fédéral a-t-il assoupli les normes afin que les opérateurs puissent émettre à des puissances 10x supérieures?!?
    Les pics avec les antennes 5G peuvent atteindre 18 V/m. C’est bien pourquoi maintenant les mesures sont faites sur une moyenne afin de faire baisser artificiellement les valeurs.
    Et l’autre point est qu’il n’y a actuellement AUCUN appareil capable de mesurer correctement les signaux 5G. Il y a d’ailleurs un ingénieur spécialisé dans le domaine qui est allé jusqu’au Tribunal Fédéral concernant notamment ce point.

    1. misenta

      Beaucoup de fake dans ce que vous dîtes! Le METAS a approuvé un appareil de mesure (et la méthode) pour la 5G, aussi pour ce que vous appelez les “pics” mais que vous omettez sciemment de dire que leurs moyennes sur 6 minutes doit rester à 5V/m (et que le 18V/m est très largement en-dessous des 61V/m préconisés par l’OMS!

      1. dsp

        Vous avez égayé ma journée. Vous écrivez vraiment n’importe quoi. Tout d’abord à partir de 61 V/m il y a un échauffement de la température du corps. C’est pourquoi les antennes sont coupées lorsque des personnes sont en train d’y travailler dessus. Les 61 V/m sont à la sortie de l’antenne, jamais dans des lieux où des personnes vivent.
        Et pour la moyenne, vous le dites vous-même, la moyenne se fait sur 6 minutes, ce qui faussent complètement les valeurs réelles. Je n’omets absolument rien, vous par contre vous omettez d’expliquer comment une antenne 5G fonctionne. Les antennes 5G n’émettent pratiquement rien lorsqu’elles ne sont pas sollicités. C’est d’ailleurs un des arguments majeurs des promoteurs de la 5G. Et c’est pourquoi en moyenne les valeurs sont en dessous de 5 V/m.
        Et vous omettez également de dire qu’auparavant on mesurait les pics et non pas une moyenne sur 6 minutes.
        Et ce sont les pics qui sont importants, pas une moyenne. Est-ce que vous allez mettre votre main dans de l’eau à 100 degrés pendant 1 minutes si pendant les 5 minutes suivantes l’eau est à 10 degrés puisqu’on a une moyenne sur 6 minutes de 18,3 degrés?

        1. misenta

          Encore une analogie vraiment… Je ne pense pas que l’OMS préconise de mettre sa main dans de l’eau à 100°C mais elle précise bien qu’en dessous de 61V/m il n’y a pas de danger reconnu, donc même un pic à 18V/m ne représente pas de danger… Et arrêtez vos analogie à 2 balles.

          1. dsp

            Et concernant mon analogie à 2 balles, je n’ai jamais dit que l’OMS préconisait de mettre sa main dans de l’eau à 100 degrés. Vous avez vraiment un problème de compréhension. Cette analogie est là pour montrer qu’une mesure effectuée sur une moyenne sur 6 minutes occulte complètement le fait que l’eau était à 100 degrés pendant une minute puisque la moyenne sur 6 minutes est de 25 degrés.

  6. dsp

    Désolé, il y a une erreur dans mon analogie. C’est bien entendu 125 km/h et non pas 100 km/h. J’ai rédigé un peu trop rapidement mon texte.

  7. dsp

    Encore une dernière chose. Posez-vous la question pourquoi il n’y a plus d’articles depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle ordonnance (moyenne sur 6 minutes) concernant les opérateurs qui se plaignent qu’ils sont très restreints par les normes en Suisse.
    Le problème aurait-il disparu comme par miracle? Eh bien non, le problème a été résolu avec cette nouvelle ordonnance.

    Oups, je viens voir qu’il y a encore une petite coquille de ma part concernant l’analogie avec l’eau. La moyenne sur 6 minutes est de 25 degrés et non 18,3.

  8. dsp

    Ah donc vous admettez qu’il y a des pics à 18V/m. Et que dit l’article? Les mesures effectuées sont en dessous des valeurs d’immission. C’est certain qu’à 18V/m on est en dessous des valeurs d’immission…
    Et encore une fois, la nouvelle ordonnance (moyenne sur 6 minutes) permet aux opérateurs d’émettre à des puissances beaucoup plus élevées. Mais ça vous le savez déjà. Sauf que maintenant la nouvelle trouvaille est de dire que 18V/m ne représente aucun danger.

    1. misenta

      C’est vrai que les habitants des pays qui ont pris comme base les recommandations de l’OMS (61v/m en permanence!) tombent comme des mouches depuis les plus de 30 ans que la techno existe… Bref, je vais arrêter de débattre avec quelqu’un qui fait semblant de ne pas comprendre. ABE

      1. dsp

        L’article en question dit que les valeurs d’immission sont en dessous de 5 V/m. Comme vous savez très bien que les antennes 5G émettent à des puissances bien plus élevées et que vous n’avez pas d’arguments valables, vous avancez maintenant que en dessous de 61 V/m il n’y a pas de danger.

        Mais le point important est celui-ci. NON, les valeurs d’immission ne sont pas respectées.

        Et pour terminer, concernant votre argument du non danger en dessous de 61 V/m, lisez par exemple le rapport de 2018 de l’institut Ramazzini qui dit ceci:

        Among male rats, the overall incidence of heart schwannoma and hyperplasia (precancerous cells) was 0.7% (3 of 412) in the control group, 1.2% (5/401) in the 5 volts/meter (V/m) group, 1.0% (2/209) in the 25 V/m group, and 3.9% (8/207) in the 50 V/m group. The 50 V/m group had significantly greater incidence than the control group (p < .02).

        Conclusions: The RI findings on far field exposure to RFR are consistent with and reinforce the results of the NTP study on near field exposure, as both reported an increase in the incidence of tumors of the brain and heart in RFR-exposed Sprague-Dawley rats. These tumors are of the same histotype of those observed in some epidemiological studies on cell phone users. These experimental studies provide sufficient evidence to call for the re-evaluation of IARC conclusions regarding the carcinogenic potential of RFR in humans.

        https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29530389/

          1. dsp

            Comme je l’ai écrit dans mon précédent commentaire, je parle de l’étude Ramazzini et non pas de l’étude NTP.
            Concernant l’étude NTP, elle a été peer reviewed et donc validée par d’autres experts. C’est pourquoi elle est publié dans le National Library of Medecine des Etats-Unis.
            Donc affirmer que l’étude NTP ne vaut rien à partir d’une publication où l’on ne sait même pas qui a écrit le document me fait bien rire…

            Et voici les conclusions finales de l’étude NTP datant du 13 novembre 2019. Je rappelle qu’elle a été peer reviewed.

            https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31633839/

  9. dsp

    Là je parle de l’étude de l’institut Ramazzini et non pas de l’étude NTP des USA. Si vous essayez de discréditez l’étude, au moins lisez correctement ce que j’ai mis.
    Et entre parenthèse, cette article est publié dans le National Library of Medecine du gouvernement des Etats-Unis.

  10. dps

    Ha, ha, oui, oui, je ne comprends rien du tout. Je vois là votre très grande intelligence (c’est du sarcasme si jamais vous ne comprenez pas) et la capacité d’avoir un esprit critique. Je sais tout à fait ce que la FDA a dit, merci, pas besoin de me le rappeler.
    On est exactement dans le même cas de figure qu’avec d’autres produits “non nocifs” comme le Teflon, le glyphosate, l’amiante, les lignes à haute tension, etc. où l’on essaye / a essayé par tous les moyens de discréditer ou minimiser les études.

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