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Le test d’Ubigi pour oublier le roaming exhorbitant de votre opérateur

L'eSIM Ubigi ou le roaming dès 3 euros par mois...
L’eSIM Ubigi ou le roaming dès 3 euros par mois…

Les cartes SIM virtuelles risquent bien de remettre à l’ordre les opérateurs traditionnels qui abusent de notre confiance pour maximiser leurs bénéfices au-delà du raisonnable en vendant des paquets de données à des prix rédhibitoires! Grâce aux cartes eSIM d’Ubigi, il n’y a plus de raison de se faire plumer!

Avec la dernière version de l’application pour Android ou celle destinée à iOS, il est possible d’installer très facilement cette eSIM sur de nombreux appareils compatibles listés ici. Il suffit de télécharger l’application depuis son Wi-Fi et suivre la marche à suivre, qui passe notamment par la création d’un compte en ligne. A noter que certains ordinateurs portables sous Windows 10 sont également compatibles.

Plus ou moins facile à activer

Vient le moment de l’activation de la carte eSIM. Et là, on constate que selon le modèle de smartphone, l’installation se passe plus ou moins bien. Sur le Samsung Galaxy S21 Ultra 5G ou sur l’iPhone 13 Pro Max, je n’ai expérimenté aucun problème au contraire de l’Oppo Find X3 Pro. Visiblement, le concept d’eSIM reste perfectible ou n’est pas encore totalement maitrisé par les constructeurs.

Dans les menus de ces appareils, il est possible dans les paramètres de gérer son eSIM pour faire passer par elle toutes les données, notamment en situation d’itinérance ou non. Il est aussi possible de supprimer son eSIM, ce qui revient à la retirer de son appareil. On peut aussi la désactiver, si nécessaire.

Installer une eSIM avec l’application Ubigi.

Encore quelques limites

Attention toutefois à ces manipulations, qui semblent encore limitées. Dans le compte d’Ubigi, par exemple, il est indiqué qu’il n’est possible de réinstaller une eSIM que jusqu’à cinq fois. Cela dit, il est possible de désactiver un eSIM, comme une SIM, pour qu’elle ne se connecte pas au réseau mobile des opérateurs.

Et que dire du surf? Sur le profil de test mis à disposition par le Français Transatel qui commercialise Ubigi (connu pour ses tarifs à destination des frontaliers), j’ai accédé sans problème en Suisse à internet (probablement grâce au réseau de Salt) et mesuré plusieurs dizaines de Mbits/sec. De quoi surfer sans souci sur tous les sites internet et visionner sans retenue des vidéos.

Dans 180 pays avec NTT

L’opérateur virtuel Ubigi est une marque du Japonais NTT. Son réseau virtuel 3G et 4G est actuellement disponible dans plus de 180 pays. Sur son site, cet opérateur indique que Salt est son partenaire pour la Suisse, tandis que Free et SFR le sont pour la France. En Italie, c’est Wind, T-Mobile en Allemagne et A1 Telekom en Autriche.

Si vous ne possédez pas un abonnement de téléphonie mobile comprenant des données en itinérance et que vous possédez un smartphone compatible, n’hésitez donc pas à faire un tour sur le site d’Ubigi. Pour information, selon les destinations, les premiers tarifs démarrent à 3 euros pour 30 jours sur certains pays. Et en analysant les tarifs d’Ubigi, on réalise combien on se fait plumer par certains opérateurs suisses. A bon entendeur!

Xavier Studer

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