D’innombrables montres connectées ont été présentées à l’IFA 2015 de Berlin. Alors que Samsung mise sur Tizen pour se démarquer de la magnifique Apple Watch et d’Android Wear qui brille sur les nouvelles Moto 360 ou Huawei Watch, d’autres marques misent sur une approche plus traditionnelle. Voir galerie ci-dessous.
Ces montres Bluetooth possèdent simplement des capteurs d’activité en plus d’un affichage à aiguilles ou LCD. C’est la même démarche adoptée par Swatch avec sa Zero Touch ou Mondaine avec son Helvetica Smartwatch. Runtastic ou des entreprises moins connues comme le Français Withings se sont lancées sur la même piste.
Capteurs suisses
Chez Withings, qui propose différents accessoires branchés, on explique que leurs nouvelles montres connectées permettent d’afficher l’atteinte de son objectif quotidien, par exemple 8o00 pas. Le podomètre et la mécanique associée sont produits par une marque suisse. D’une autonomie de six mois, cette tocante étanche (5 ATM) envoie dès qu’elle le peut en Bluetooth Smart les informations sur internet à destination des applications pour smartphones.
Chez Runtastic, le spécialiste des accessoires connectés pour le sport, on parie sur la ligne Moment, soit la combinaison d’une montre traditionnelle et d’un podomètre. Là aussi, l’autonomie est de six mois environ. La montre analyse les cycles de sommeil, comme cher Withings et compte les pas. Toutes ces données se retrouvent aussi sur la toile.
Cap sur l’horlogerie logicielle
Cette approche, quelque peu «low tech», est intéressante. Elle permet de trouver une sorte de compromis entre l’horlogerie habituelle et les marchands de podomètres. Lorsqu’on sait que Fitbit est l’un des plus gros acteurs du marché des bracelets connectés, on comprend mieux cette démarche… Visiblement, certains ont compris qu’il y a là un segment intéressant et probablement très lucratif.
Dommage toutefois que cette approche soit des plus limités technologiquement et qu’elle ne soit pas plus en rupture avec l’horlogerie à grand papa. Comme nous l’avons vu, l’horlogerie logicielle et ses «simplifications» est résolument tournée vers l’avenir. Reste la question de l’autonomie, car même si certains garde-temps connectés profitent désormais de près de deux jours d’autonomie, on est encore loin du compte…
Xavier Studer, de retour de Berlin
Au départ, la montre connectée a été présentée comme un gadget sympa, mais l’énorme succès escompté n’a pas vraiment eu lieu, car en ce moment on a déjà tous des smartphones avec des écrans plus grands.
Toutefois c’est vrai que c’est allié à des choses de type podomètre, ça peut prendre une toute autre dimension.
D’ailleurs il semblerait que certaines caisses maladies commencent déjà à s’y intéresser.
Mais gare aux dangereuses dérives qui pourraient en découler! Et ceci dans un futur plus proche qu’on pourrait l’imaginer.
De nombreux lecteurs ont été choqués et ont laissé un grand nombre de commentaires sur cet article publié le 6 septembre dernier dans le 20 minutes:
“Notre activité sportive surveillée par les caisses?”
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/30051792
ou
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Notre-activit–sportive-surveill-e-par-les-caisses–30051792
En tapant le titre “Notre activité sportive surveillée par les caisses?” sur Google, on peut voir que l’article a déjà été cité et/ou partagé par un certains nombre d’autres sites ou internautes.
Par contre il est impossible de le retrouver en utilisant l’outil de recherche interne de 20min.ch.
Ils ne veulent probablement pas être accusés de créer un genre de buzz 😉 Ils ont bien malgré eux touché de toute évidence un thème de société très sensible…..
Peut-être que dans 20 ans le port de la montre connectée sera obligatoire à des fins de surveillance de la population 😉 C’est donc un marché intéressant
Étonnant cet article. Les caisses par-ci, les caisses par-là… On s’attendrait à ce que la faîtière ou une majorité des quelque 60 caisses du pays soient citées. Eh bien non… Seul le nom d’une seule entreprise apparaît… Du coup, ce sont toutes les caisses! Discutable, non?
C’est juste Xavier, analyse concrète, pour le moment il s’agit d’une seule caisse. Mais pourquoi ce concept fait-il autant peur aux gens? Cela fait vraiment penser à “big brother is watching you” non? Par contre c’est vrai que dans certains cas ça pourrait être positif d’être connecté comme cela (enfants autistes, personnes âgées, cardiaques, etc). Mais où et comment placer la lilmite sur un plan étique?
Entièrement d’accord avec vous. Mais savez-vous que votre smartphone enregistre déjà nombre d’indications, dont vos pas pour Google, Microsoft et Apple… Big Brother? Malheureusement, nous y sommes déjà…
Ping : Test: le capteur d’activité Polar Loop 2